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Santé publique France

Dépressions majeures : un risque accru de 12% en cas de dépression sévère

Les chercheurs de la Fondation FondaMental ont évalué la prévalence et le risque de dépression chez les adultes suivis dans les structures spécialisées en psychiatrie de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Leurs résultats indiquent que la dépression sévère est un facteur de risque plus important de développer une dépression majeure.

D’après les données de la base de données de la Fondation FondaMental et de la base de données PatientsMed, les chercheurs ont évalué la prévalence et le risque de dépression chez les adultes suivis dans les structures spécialisées en psychiatrie de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Dans le détail, les données de la base de données de la Fondation FondaMental et de la base de données PatientsMed, permettent d’estimer le nombre de personnes adultes ayant été admises en psychiatrie entre 2005 et 2017, et de les catégoriser en fonction de leurs caractéristiques sociodémographiques, de leur âge au moment de l’admission, de leurs caractéristiques de santé et de leur statut dépressif.

Dans le détail, le nombre d’admissions en psychiatrie, en 2017, est estimé à 149 975 personnes.

Pour ces analyses, 74 368 personnes sont sorties de l’hôpital dans le groupe de personnes ayant un statut dépressif sévère (soit environ 16,3%) et 74 008 dans le groupe de personnes avec une dépression sévère (soit environ 16,1%).

Dans le groupe de personnes avec un statut dépressif sévère, le risque de dépression majeure est estimé à 12% contre 1,4% dans le groupe de personnes ayant une dépression sévère.

Ces taux de risque de dépression majeure sont plus élevés chez les personnes ayant des antécédents familiaux de dépression (18% contre 1,4%) et chez les femmes (13% contre 1,2%). En revanche, le risque de dépression majeure est plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux de schizophrénie (12,8% contre 1,1%).

Concernant le statut de santé : la proportion des personnes présentant un diabète était de 11,5% dans le groupe de personnes dépressives sévères contre 2,5% dans le groupe de personnes ayant une dépression sévère.

Dans le groupe de personnes dépressives, les résultats montrent que la proportion des personnes ayant des antécédents familiaux de dépression était de 15,6%.

Dans le groupe de personnes présentant un diabète de type 1, le taux de dépression sévère était de 15,8% contre 4,7% dans le groupe de personnes sans diabète. Il était de 12,4% dans le groupe de personnes ayant une dépression sévère versus 12,9% dans le groupe de personnes sans dépression sévère.

Source : Fondation FondaMental et PatientsMed, 2022.

Drogues et addictions

Suicide

Les données de l’Enquête nationale santé publique France (ENSP) de 2019 permettent de calculer la prévalence et le risque de suicide pour la France. En effet, les résultats obtenus sur les données de l’ENSP indiquent que le suicide est la deuxième cause de décès prématuré en France, après les maladies cardiovasculaires (mortalité de 79 décès pour 100 000 habitants en 2019).

D’après les résultats de l’ENSP de 2019, la prévalence du suicide chez les hommes et les femmes en 2019 est estimée à 28 pour 100 000 pour les hommes et à 25 pour 100 000 pour les femmes. Le taux de suicide des 15-64 ans pour la France est estimé à 10,1 pour 100 000 pour les hommes et à 11,3 pour 100 000 pour les femmes.

Dans le détail, les données de l’ENSP de 2019 permettent de calculer la prévalence et le risque de suicide selon les caractéristiques de santé :

Dans le détail, la prévalence de la mortalité par suicide des 15-64 ans est estimée à 10,1 pour 100 000 pour les hommes et à 11,3 pour 100 000 pour les femmes. Les taux de suicide des 15-64 ans sont estimés à 8,5 pour 100 000 pour les hommes et à 11,1 pour 100 000 pour les femmes.

La prévalence du suicide chez les 15-64 ans pour la France en 2019 est estimée à 1,8 pour 100 000 pour les hommes et à 2,5 pour 100 000 pour les femmes. Le taux de suicide des 15-64 ans est estimé à 1,8 pour 100 000 pour les hommes et à 2,5 pour 100 000 pour les femmes.

La prévalence du suicide des hommes et des femmes âgés de 15-64 ans en France en 2019 est estimée à 1,6 pour 100 000 pour les hommes et à 2,1 pour 100 000 pour les femmes. Le taux de suicide des 15-64 ans est estimé à 1,6 pour 100 000 pour les hommes et à 2,1 pour 100 000 pour les femmes.

Les résultats obtenus sur l’ENSP de 2019 indiquent également que la mortalité par suicide est en augmentation chez les hommes et chez les femmes en France depuis 2012. En effet, les taux de suicide chez les 15-64 ans sont respectivement estimés à 20,3 pour 100 000 pour les hommes et à 16,9 pour 100 000 pour les femmes.

Dans le détail, les taux de suicide chez les hommes et les femmes sont respectivement estimés à 10,1 pour 100 000 pour les hommes et à 11,3 pour 100 000 pour les femmes.

Dans le détail, les taux de suicide chez les 15-64 ans sont respectivement estimés à 9,1 pour 100 000 pour les hommes et à 10,8 pour 100 000 pour les femmes.

D’après les résultats de l’ENSP de 2019, la mortalité par suicide des hommes et des femmes âgés de 15-64 ans en France est estimée à 1,8 pour 100 000 pour les hommes et à 2,1 pour 100 000 pour les femmes.

La mortalité par suicide des hommes et des femmes âgés de 15-64 ans en France en 2019 est estimée à 1,6 pour 100 000 pour les hommes et à 2,1 pour 100 000 pour les femmes.

En 2019, le taux de suicide des 15-64 ans en France est estimé à 10,1 pour 100 000 pour les hommes.

Le taux de suicide est estimé à 11,3 pour 100 000 pour les femmes.